Trames Vertes et Bleues

Il s’agit d’un outil juridique imaginé dans le cadre du grenelle de l’environnement. Ces trames ont pour objectif de préserver ou de restaurer les continuités écologiques.

Les espèces étaient protégées de manière efficace au sein d’espaces naturels qui ont été perçus comme clos. Cette fermeture s’explique par la fragmentation du territoire, soit de façon naturelle (montagnes,..) ou de façon artificielle (routes, villes,..).

Elles ont pour buts principaux :

  • Diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des habitats,
  • Préserver et relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité par la création des corridors écologiques,
  • Prendre en compte la biologie des espèces sauvages,
  • Améliorer la qualité et la diversité des paysages.

Cela peut avoir un réel impact en cas de vente ou d’achat d’un terrain, puisque des contraintes de gestion peuvent s’appliquer.

Elles sont composées de quatre zones distinctes :

  • Zones noyaux ou réservoir de biodiversité : Il s’agit de zones d’intérêts écologiques majeures qui sont constituées d’écosystèmes, d’habitats et d’espèces qui entretiennent entre elles des fonctionnalités écologiques importantes.
  • Corridors écologiques : Continuités écologiques par la création du réseau.
  • Zones tampons : Ce sont des zones qui par leur présence limitent les conséquences des activités humaines à l’égard des réservoirs de biodiversité.
  • Zones de restauration : Il s’agit de zones pour lesquelles des objectifs de reconquêtes sont mis en place à condition que cela soit réalisable techniquement et économiquement.

A savoir

Leur élaboration repose sur plusieurs outils de planification, comme le SRCE (Schéma Régional de Cohérences Ecologiques), ou le PLU (Plan Local d’Urbanisme), qui se complètent les uns avec les autres.
Les trames vertes et bleues possèdent des effets juridiques d’orientations nationales qui imposent la compatibilité juridique à l’égard des autres outils de planification élaborés par l’Etat.
Ces orientations doivent être prises en compte par les Schémas Régionaux de Cohérences Ecologiques (SRCE) ou les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU).